EGLISE de l'ASSOMPTION de la TRES SAINTE VIERGE
à MILON-LA-CHAPELLE

Un peu d'histoire ...

Autrefois, la rivière le RODON délimitait les territoires de la Châtellerie de MAGNY L'ESSARTS et de la Châtellerie de CHEVREUSE.....

Voir l'historique et la description compléte de l'église, écrit par jocelyne BELLON

 

Cette petite église a été plusieurs fois rénovée :

Dans les années 1960, après la réforme liturgique de Vatican II, la destruction de l'ancien autel a permit l'installation d'une petite sacristie (qui jusque là était matérialisée par un grand rideau de velours vert derrière l'autel), séparée du chœur par une grande croix en vitrail conçue par le peintre - sculpteur Paul Martineau qui laisse entrevoir par transparence le vitrail de Notre Dame de l'Assomption.

En 2002, l'intérieur de l'église est entièrement refait. Le vieil enduit est enlevé et remplacé par un enduit à l'ancienne d'une agréable teinte rosée. Le vieux système de chauffage est remplacé par des tapis chauffants électriques. Le tabernacle, situé initialement sur l'autel, est installé au pied de la croix en vitrail.

Dans le clocher deux cloches appellent les fidèles pour l'office dominical :
1 cloche en tonalité de sol pesant environ 75 kg
1 cloche en tonalité de si pesant environ 40 kg, installée en 1964

Dans la nef, les 20 bancs en sapin, exécutés par les Ateliers St Jacques de St Rémy ont remplacés en 1966 les traditionnels chaises et prie-Dieu de paille.

Aux fonds baptismaux, le baptistère en marbre jaspé est un ancien bassin à rafraîchir provenant peut-être d'un château des environs et vraisemblablement installé au cours de la reconstruction de l'église au XVIIIème.

Le monument aux morts : l'église de Milon-La Chapelle abrite le seul monument aux morts de la commune. Il est constitué par un bas-relief en plâtre, œuvre du sculpteur Georges SAUPIQUE (1889-1961), offert par le Comte Philipon, ancien propriétaire du château de Vert-Cœur actuellement ocupé par la Fondation Anne de Gaulle.

La plaque "Marie Simon de Besset", au dessus du monument aux morts, est le seul vestige de la tombe de Marie de Besset († 1672), inhumée avec son fils Raymond († 1698) dans le chœur de l'église. Les blasons ont été martelés à la révolution.

Le chemin de Croix est constitué d'une série de douze tableaux exécutés entre 1874 et 1876 par un peintre du nom de Sophie VICCO (peut-être la grand-mère de la Comtesse Philipon?).

Le tableau de la Vierge date du XIXème. Il est exécuté dans le goût du XVIIIème.

Les vitraux :

À travers la Croix en vitrail, on peut apercevoir un vitrail représentant l'Assomption de Marie.
Dans le chœur, deux vitraux offerts par des paroissiens : l'un représente Sainte Pauline (la sainte protectrice de la fille du donateur) et l'autre Saint Jean l'Évangéliste.
Dans la nef, deux rares exemplaires de vitraux des années 1920/1930, représentant l'un, Notre Dame de la Salette et l'autre, Notre Dame de Lourdes.